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Information Générale

Le Manitoba (1 196 291 habitants en 2008) est une province des Prairies canadiennes ayant une superficie de 649 950 km2. La province a plus de 110 000 lacs et a un climat continental en grande partie en raison de sa topographie plane. L’agriculture, trouvée surtout dans les régions fertiles du sud et de l’ouest de la province, est vitale pour l’économie de la province, les autres principales ressources économiques étant les transports, l’industrie, l’exploitation minière, l’exploitation forestière, l’énergie et le tourisme.

Selon le recensement de 2006, le plus grand groupe ethnique au Manitoba est d’origine anglaise (259 595 habitants), mais il y a une importante minorité de langue française (148 370 habitants) et une population autochtone en pleine croissance (192 865 habitants y compris les Métis). Les autres groupes ethniques importants sont les Allemands (216 755 habitants – le deuxième groupe en importance), les Écossais (209 170) et les Irlandais (155 915). Le Manitoba est l’un des centres les plus importants de culture ukrainienne à l’extérieur de l’Ukraine (il y a 167 175 personnes d’origine ukrainienne) et le Manitoba est le foyer de la plus grande communauté islandaise à l’extérieur de l’Islande.

La capitale du Manitoba et sa plus grande ville est Winnipeg, la huitième métropole du pays en nombre d’habitants. Winnipeg est le siège du gouvernement, de l’Assemblée législative du Manitoba et de la Cour provinciale. Quatre des cinq universités de la province, toutes les quatre ayant des équipes de sport professionnelles et la plupart des activités culturelles (comme le Festival du Voyageur et Folklorama) sont situées à Winnipeg. La ville a une gare routière et ferroviaire, un aéroport international très fréquenté avec une base des Forces canadiennes opèrant à partir de l’aéroport et est le siège régional du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord.

Le nom Manitoba signifie « détroit de l’esprit » ou « lac des Prairies » et on pense qu’il provient de la langue cris, ojibwés ou assiniboine. Les marchands de fourrures sont arrivés dans la région à la fin du XVIIe siècle mais la zone n’a jamais été rattachée aux colonies voisines française, britannique, espagnol ou russe appartenant au gouvernement. Au lieu de cela, le Manitoba a été partagé entre les deux plus grandes colonies, la Terre de Rupert et le Territoire du Nord-Ouest pour finalement devenir une colonie de la Compagnie de la Baie d’Hudson, qui la vendra au naissant dominion du Canada.

Le 15 juillet 1870, le Manitoba est devenu la première des trois seules provinces créées par le gouvernement d’Ottawa (les sept autres ont été créés par le gouvernement britannique à Londres), en vertu des Actes de l’Amérique du Nord britannique de 1867 (British North America Act, 1867 (BNA Act)). La création de la province à partir des Territoires du Nord a suivi la rébellion de la rivière Rouge et est né de la crainte de l’implantation d’un gouvernement indépendant du Canada dans la région. Cela aurait coupé le Canada de sa domination sur les vastes territoires de l’Ouest et leurs ressources.

Pendant la Première Guerre mondiale, les femmes du Manitoba qui sont mariées à des soldats ou des marins deviennent les premières canadiennes à disposer du droit de vote, droit que, au moins en théorie, elles ont exercé au nom de leurs maris. Une grande grève générale eut lieu à Winnipeg en 1919, et la province a été durement touchée par la Grande Dépression. Cela a conduit à la création de ce qui allait devenir le Nouveau Parti démocratique du Manitoba, l’un des grands partis politiques de la province.

Géographie

Winnipeg est la capitale. Autres villes : Brandon, Portage la Prairie, Le Pas, Churchill, Thompson, Dauphin et Ste. Anne.

Le Manitoba se trouve au centre du pays, dans les prairies. Les provinces limitrophes sont la Saskatchewan, à l’ouest, le Nunavut, au nord, l’Ontario à l’est, et les États-Unis (Dakota du Nord et Minnesota), au sud.

La province borde la baie d’Hudson, au nord-est, et comprend les lacs Winnipeg, Manitoba et Winnipegosis. Parmi les cours d’eau importants se trouvent la rivière Rouge, la rivière Assiniboine, le fleuve Nelson, et le fleuve Churchill.

Le climat du Manitoba est rude, bien que le sud de la province soit suffisamment fertile pour permettre une agriculture extensive. Au nord se trouvent des forêts de conifères, de la fondrière de mousse, et la toundra, à l’extrémité.

Histoire

Les nations autochtones du Manitoba sont les Ojibwas et Assiniboines. Le premier navigateur britannique, Sir Thomas Button, fut chargé par Jacques Ier d’Angleterre, en 1611, de poursuivre les explorations faites par Henry Hudson au Nord de l’Amérique; il a découvert les terres qu’il nomma Nouvelle-Galles, terre de Carey’s-Swans-Nest, les caps de Southampton, de Pembroke, les îles Mansfield, l’île et la baie de Button. Parvenu jusque vers le 65° de latitude, il se convainquit de la possibilité d’un passage au Nord Ouest. Il aurait atteint le Manitoba actuel et visita le fleuve Nelson en 1612. Par la suite, Pierre Gaultier de Varennes, Sieur de la Vérendrye visita le val de la rivière Rouge dans les années 1730, ouvrant ainsi la voie à l’exploration et à la colonisation française pour la traite des fourrures.

1738 : La Vérendrye atteint le site actuel de Saint-Boniface. Des traiteurs et des explorateurs français de la Nouvelle-France utilisent la route tracée par La Vérendrye pour se rendre dans l’Ouest de la Nouvelle-France. Nombre de voyageurs éliront domicile dans l’Ouest, avec leur épouse amérindienne, donnant ainsi naissance à un nouveau peuple, les Métis de l’Ouest. Suite à l’occupation militaire britannique de la Nouvelle-France en 1763 lors de la guerre de Sept Ans le Manitoba devint une partie de la terre de Rupert, territoire gigantesque de monopole de la Compagnie de la Baie d’Hudson. Propriété d’un parent de la famille royale britannique lord Rupert.

1812 : les premiers colons anglophones écossais et irlandais recrutés par Lord Selkirk arrivent à la Fourche.

À partir de la fondation du premier village d’agriculteurs, en 1811, par lord Selkirk, un conflit fait rage entre les colons blancs et les métis qui y habitent et qui faisaient du commerce avec la Compagnie du Nord-Ouest, concurrente de la Corporation de la Baie d’Hudson de lord Selkirk. En 1816, une bataille provoquée par les colons cause la mort de 20 colons, tués par les Métis, dont le gouverneur ; le gouvernement britannique disculpa les Métis. Le résultat de ce conflit est la fusion des deux compagnies, exigée par le gouvernement britannique pour mettre fin aux violences.

1822 : création du Conseil d’Assiniboia, un gouvernement local mis en place par la Compagnie de la Baie d’Hudson pour aider le gouverneur de la compagnie à administrer la Colonie de la Rivière-Rouge. Le Conseil a essentiellement des fonctions judiciaires.

1835 : le Conseil d’Assiniboia est métamorphosé en assemblée législative et exécutive. Pour assurer l’application des lois et faciliter le fonctionnement de l’administration, le conseil crée des comités, constitue des tribunaux et organise une force policière. Plusieurs francophones descendants des Français de la Nouvelle-France et des Métis, sont appelés à exercer diverses fonctions dans la magistrature et la police.

Lors de la cession de la terre de Rupert au Canada en 1869 (elle deviendra les Territoires du Nord-Ouest), un manque d’attention aux intérêts métis mena le chef métis Louis Riel à établir un gouvernement provisoire en déclarant l’indépendance du Manitoba. Des délégués du gouvernement de Riel entrèrent en négociation avec le gouvernement canadien, ce qui mena à l’entrée dans la confédération de la province du Manitoba en 1870 (Loi sur le Manitoba). A ce moment les anglophones d’extractions britanniques étaient approximativement de 5% de la population totale. Les descendants des Français et métis francophones formaient 40% de la population et les Amérindiens majoritaires 45%. L’implantation de colons britanniques par la suite et l’interdiction du français ont rendus minoritaires ces deux majorités.

À l’origine, le territoire de la province ne s’étendait que sur 1/18 de sa taille actuelle – elle fut connue comme « la province timbre-poste ». Elle crut progressivement en absorbant des parties des Territoires du Nord-Ouest jusqu’à atteindre sa taille actuelle en parvenant au soixantième parallèle nord en 1912.

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