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Information Générale

Le Nouveau-Brunswick (API : /nu.vo.bʁɔn.zwik/), New Brunswick en anglais, est l’une des dix provinces canadiennes.

D’une superficie de 71 355 km2, la province est deux fois plus grande que la Belgique. Le Nouveau-Brunswick compte 729 997 habitants (2006). Près du tiers de la population est francophone alors qu’environ les deux tiers est anglophone. C’est d’ailleurs la seule province à être officiellement bilingue, c’est-à-dire que les deux langues ont un statut égal.

La capitale du Nouveau-Brunswick est Fredericton, et les trois plus grandes villes sont Moncton, Fredericton et Saint-Jean. Edmundston est la plus grande ville unilingue francophone du Canada à l’extérieur du Québec.

Le territoire du Nouveau-Brunswick est habité depuis au moins dix mille ans et la province fut officiellement créée le 16 août 1784. Le Nouveau-Brunswick est l’une des quatre provinces fondatrices de la Confédération en 1867.

Toponymie

Le Nouveau-Brunswick, New Brunswick en anglais, est nommé ainsi en l’honneur de George III (1738-1820), roi d’Angleterre de 1760 à sa mort. Ce dernier descendait de la maison de Brunswick. Le nom se prononce /nuvobʁɔnzwik/.

Les Micmacs et les Malécites n’avaient pas l’habitude de donner de noms aux vastes étendues de terre. La colonie française d’Acadie, regroupant le territoire actuel des Provinces maritimes, est fondée en 1604. Il se peut que son nom provienne de celui de l’Arcadie, en Grèce, que l’explorateur Giovanni da Verrazano a donné en 1524 à la péninsule de Delmarva, ou des mots micmacs cadie («terre fertile») ou algatig («lieu de campement») ou encore du malécite-passamaquoddy quoddy («endroit fertile»). La région correspondant au Nouveau-Brunswick était appelée l’Acadie continentale ou l’Acadie occidentale.

William Alexander renomme ce territoire New Alexandria (Nouvelle-Alexandrie) en 1624 mais ce nom n’a pas survécu. La colonie est officiellement renommée Nouvelle-Écosse en 1713, suite à la conquête britannique. La partie continentale reçoit le nom de Nouveau-Brunswick en 1784, lorsqu’elle est séparée de la Nouvelle-Écosse. New Ireland (Nouvelle-Irlande) a auparavant été proposé en 1778 par le sous-secrétaire d’État William Knox mais refusé parce que «l’Irlande n’était pas dans les bonnes grâces de la royauté». Pittsylvania (Pittsylvanie) est l’un des autres noms proposés, en l’honneur de William Pitt (1759–1806), Premier ministre du Royaume-Uni de 1783 à 1801 et de 1804 à 1806.

La toponymie néo-brunswickoise respecte des règles générales à la francophonie mais dispose de nombreux génériques (noms communs) uniques ou ayant un usage différent, dont aboiteau, barachois, bogan, buttereau, côte, mal baie, mocauque, padou, placer, platin, pointu et rigwash; la variété est encore plus grande en anglais, avec des termes comme chockey, cove, guzzle, oxbow, pug hole, rips et stretch. La toponymie est le fruit de plusieurs millénaires d’histoire amérindienne, acadienne et britannique; son principal spécialiste est Alan Rayburn. La Commission de toponymie du Nouveau-Brunswick, fondée en 2009, étudie les demandes de création et de modification des toponymes; certains de nature discriminatoires ont été changés depuis lors tandis que des noms anglicisés ont été rétablis en français.

Géographie

Le Nouveau-Brunswick est situé à l’est du Canada, à la fois dans les provinces Maritimes et dans les provinces de l’Atlantique. La mer est en effet omniprésente, aucun point du territoire n’étant à plus de 180 kilomètres du littoral. Le Nouveau-Brunswick est bordé au nord par la baie des Chaleurs, à l’est par le golfe du Saint-Laurent et le détroit de Northumberland et au sud par la baie de Fundy. La province partage une frontière avec l’État américain du Maine à l’ouest, avec le Québec au nord-ouest et la Nouvelle-Écosse au sud-est, avec laquelle elle est reliée par l’isthme de Chignectou. Il y a également une frontière maritime avec l’Île-du-Prince-Édouard, mais un pont les relie. Il y a seulement des douanes à la frontière américaine.

Elle est la plus grande des trois provinces maritimes canadiennes mais reste petite à l’échelle du pays. D’une superficie de 71 355,12 km2 , la province est un peu plus étendue que la Sierra Leone, le 117e pays le plus étendu du monde, et la Belgique pourrait y entrer deux fois. La province s’étend sur plus de 300 km du nord au sud et de l’est à l’ouest.

La province compte plusieurs îles, notamment Miscou, l’île de Lamèque, l’île Red Deer, Campobello et Grand Manan. La souveraineté sur la roche North et l’île Machias Seal, situées au sud-ouest, est disputée avec les États-Unis.

Le relief est dominé par les Appalaches. Les principaux sommets sont situés au nord-ouest et le point culminant, le mont Carleton, est haut de 820 mètres. Le centre et l’est de la province compte des collines aux pentes douces alors que le sud compte des collines aux pentes abruptes, notamment les collines calédoniennes. L’extrémité sud-est, à la frontière avec la Nouvelle-Écosse, est occupé par une plaine.

Aucun lieu n’est situé à plus de 180 kilomètres de la mer. Le grand nombre de cours d’eau a déterminé l’emplacement de la plupart des localités, en plus de permettre un développement précoce de l’économie. Il y a de nombreux lacs au sud, dont le principal est le Grand Lac, avec ses 30 km de long.

Le fleuve Saint-Jean est le principal cours d’eau, autant d’un point de vue géographique que historique ou économique. Long de 673 km, il prend sa source dans l’État américain du Maine et traverse ensuite la province du nord-ouest au sud, avant de se jeter dans la baie de Fundy à Saint-Jean. Son bassin hydrographique mesure 55 400 km2, dont 34 400 km2 au Nouveau-Brunswick, et son débit à l’embouchure est de 1 100 m3/s. Le fleuve forme en fait la majeure partie de la frontière avec le Maine. Au Nouveau-Brunswick, ses principaux affluents sont, d’amont en aval, la rivière Madawaska, la rivière Aroostook, la rivière Tobique et la rivière Kennebecasis. Les cinq autres cours d’eau les plus importants sont la rivière Ristigouche, la rivière Népisiguit, la rivière Miramichi, la rivière Petitcodiac et le fleuve Sainte-Croix. Le fleuve St-Jean est le plus grand de la province.

La majeure partie du territoire fut formé durant le paléozoïque, en tant que portion d’une formation plus grande s’étendant du sud-est des États-Unis à Terre-Neuve. les roches du nord et de l’ouest de la province ont été formée en grande partie par des dépôts de sédiments marins durant l’ordovicien. Ces roches ont ensuite subi des intrusions granitiques avant d’être recouvertes de couches de lave. L’activité volcanique et les tremblements de terres ont atteint leur sommet il y a environ 350 millions d’années, durant l’orogenèse acadienne. Les roches du centre et de l’est se sont surtout formées à la fin du carbonifère, il y a environ 300 millions d’années, dans les rivières, les marécages et les lacs peu profonds.

Le territoire bénéficie d’un climat continental adouci par la proximité de l’océan Atlantique. Le Madawaska, au nord-ouest, a le climat le plus rigoureux, où la température est inférieure à la moyenne provinciale de plusieurs degré et où le tiers des précipitations tombent sous forme de neige. Les régions côtières sont plus chaudes l’hiver et sensiblement plus fraîches l’été tandis qu’elle ne reçoivent que 15 à 20 % de leurs précipitations sous forme de neige. Au nord-ouest, le nombre moyen de jours sans gel est de 100, alors qu’il est de 125 au bord de la baie de Fundy, au sud.

La forêt recouvre près de 83 % du territoire. Les conifères les plus abondants sont le prusse (épinette) et le sapin, suivis du cèdre et du pin blanc d’Amérique, avec aussi du pin gris, du pin rouge, de la pruche et du mélèze. Les espèces de feuillus les plus courantes sont, en ordre décroissant, l’érable rouge, l’érable à sucre, le peuplier, le bouleau jaune, le bouleau blanc et le hêtre d’Amérique. Il y a aussi du frêne, de l’orme, de l’ostryer de Virginie et du chêne rouge par endroits.

Les milieux naturels sont protégés par un réseau de deux parcs nationaux, de cinq réserves nationales de faune, de trois refuges d’oiseaux migrateurs, d’une zone de protection marine, de 34 parcs provinciaux et de 61 zones naturelles protégées. À ceux-ci s’ajoutent 800 zones hivernales pour les chevreuils représentant 280 000 hectares et 400 000 hectares de zones tampons autour des cours d’eau, protégées de l’exploitation forestière. En fait, le tiers des terres de la Couronne sont sous une direction spéciale.

Le grand nombre de barrages est de pont-chaussées sont reconnus comme étant une menace environnementale. La rivière Petitcodiac, entravée par son pont-chaussée depuis 1969, a été rouverte au libre cours de l’eau en 2010 et son écosystème se reformerait selon les premières observations. Celle de la rivière à l’Anguille (Eel) subira le même sort plus tard dans l’année.

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